Les abattoirs frigorifiques, avec leurs activités sont mal vue par la société d’un de point vu hygiénique et d’assainissement surtout dans un contexte de changement climatique.
À Niamey une partie des dechets d’abattoir se retrouvent dans les eaux du fleuve, contaminant toutes les composantes environnementales. Avec des odeurs insupportables et la prolifération des animaux et insectes dangereux (reptiles) poussant les riverains à se plaindre de plus en plus. Ces déchets constituent une potentielle matière première par excellence dans la production des bioénergies et les engrais organiques naturels. L’objectif général de cette entreprise est de contribuer à atténuer les sources d’émission des gaz à effet de serre plus précisément le gaz carbonique et le méthane à travers la valorisation des déchets d’abattoir de Niamey tout en générant des revenus profitables par l’assistance de l’intelligence artificielle, outils de facilitation de la production et de la commercialisation des biogaz et engrais. Pour la viabilité de notre entreprise, il s’agit de concevoir un biodigesteur de 30 m3 qui sera alimenté par des excréments de bétails et déchets d’abattoir (en moyenne 18 tonnes/jour proportionnellement à la capacité de l’abattoir) pour produire des biogaz, des engrais naturels par un système de contrôle régulier, des proprietés de biogaz et de la qualité des engrais par des capteurs et des sondes qui seront fixés dans le biodigesteur. En effet, ces capteurs sont programmés pour transmettre la proportion en méthane et gaz carbonique d’une part et la teneur en azote, en phosphore, en potassium et la cinétique de la réaction de fermentation.
Un algorithme traitera ces informations pour nous avertir sur les proportions des mélanges nécessaires pour ajuster et avoir la composition chimique optimale en biogaz et en engrais répondant à la demande de nos clients. Pour la commercialisation de nos produits, une plateforme numérique va permettre aux agriculteurs de lancer la commande en précisant leur preférence en fonction du besoin de leur sol et de leurs speculations via une appplication mobile. Nous aurons une entreprise qui proposera sur le marché des biogaz et engrais organiques naturels à partir d’un capital de quinze mille euro (equivaut à 10 000 000 fcfa) et un intérêt de 12% au démarrage. Nous serons capable de mobiliser un taux de rentabilité interne d’environ 50% après cinq années d’activités. Notre profil d’expert en science de l’envrionnement couplé avec la disponibilté technologique et l’intelligence artificielle démontre notre capacité non seulement à régler un problème environnemental mais aussi à être concurrentiel sur le marché national.